Nicolas ZURSTRASSEN
Collection Lettres Terre
Implosibilités de la d’hommestication suivi de Architextures
Poésie - Nicolas ZURSTRASSEN
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 194 pages - 148 x 210 Lire un extrait et consulter les don- nées bibliographiques. |
« Que personne ne sous-estime l’habileté du pouvoir à gaver ses esclaves de mots jusqu’à en faire les esclaves de ses mots. » criait Raoul Vaneighem. Le signifiant-maître « Homme » est un de ceux-là. Véritable machine anthropique d’affadissement, d’appauvrissement, d’assèchement du plurivers, il est grand temps de le faire imploser. Quelque part, sous ses propres contradictions, vers un belle et puissante explosion, dé-ployant les esclavemaîtres, rendant justice aux non-humains. Nos désirs font désordre… L’Humanisme abstrait, trou noir, petite prostituée de la pensacte, théologiciel microbien, participe à chaque picoseconde au dispositif éco-technique, au court-circuit hyperspectaculaire, à la biopolitique des catastrophes, à la domestication opérée par ceux qui parlent en Son Nom. Mais, … « Une étrangère s’en vient à nous, celle qui rompt Le sommeil, la Voix façonneuse d’hommes. » (Hölderlin) La bulle hétérophagique se révélera moins une Image ronde qu’une boucle asymétrique. Il nous faut chercher le point de bouclage. Celui-ci est la marque d'une émergence ou la trace d'un événement. Le point comme croisement de courbes dansantes. On y accède par un saut anthropoclaste… d’où vibrera la voix de nouvelles possibilités. |
Cet ouvrage n'est plus édité par Le chasseur abstrait qui a fermé ses portes. |
Cinéthiques
Poésie - Nicolas ZURSTRASSEN
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 96 pages - 148x210 Lire un extrait et consulter les don- nées bibliographiques. |
Avec Cinéthiques, Nicolas Zurstrassen signe le troisième volet des Néganthropiques.
Il en parle dans le livre d’entretien avec Patrick Cintas, il Y a- de l’hétérotopographie: A l’époque, je ne savais pas qu’une revue satellite de Tel Quel portait cette vitesse. Tant pis. Tant mieux, en un autre horizon. Il me semble que de nombreuses spirales se rejouent aujourd’hui, grossièrement étouffées par les ob-scènes «années d’hiver» (F.Guattari).
Par rapport à la porno’graphie de ces temps, à l’étendue du domaine de la surexposition trop humaine, un nouvel ordre moral mortifère s’érige, un inédit retour du même internel appel au gardiennage du troupeau vicié. Matraques et moraline fliquéfiée font bon obscur ménage avec les spotlights de l’espace-marchandise. Le neuromarketing et la peau cuirassée de chagrin des néo-racs pour faire jonction.
D’où la nécessaire volupté de pro-duire à nouveau frais, par un art des distances éthopoétique, de ces espaces d’opacité offensive, ces espaces lisses à nous exapproprier.
Eco-éthologie: formes-de-vies indissociables du «milieu» dans et par lequel elles font puissance collective: plantes, animaux, pierres, idées, forces... Un séjour qui se lève par l’«avec».
Un Il Y a précède en effet toute pensée et tout geste, où le Y (voir les travaux de A.Berque à ce sujet) est bien l’inconnue qu’il s’agit d’habiter, de peupler.
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Cet ouvrage n'est plus édité par Le chasseur abstrait qui a fermé ses portes. |
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