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RALM no 102 - Catalogue du sériographe de Pascal Leray | [Ecrire à Pascal Leray] |
Chantier n°01 - Récits d'origine |
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INDEXEcrits impulsifs - Incidence de Jim Morrison - Essai de roman en vers : Pyramides urbaines et cinémas antiques - Premier emploi recensé du mot « série » – Poèmes détruits - Au-dehors de toute lumière – Première rédaction du Sens des réalités - Introduction à l’axe paradigmatique syntagmatique – Crise musicale – Découverte du jazz, des musiques d’Asie, de la musique contemporaine WEBOGRAPHIEProfession de foi DICTIONNAIRE CRITIQUEDES PYRAMIDES URBAINES A LA REALITEJ’écris sur une vieille machine. Ce n’est pas une Underwood mais un engin du même gabarit. La frappe musclée qu’elle nécessite rythme mon écriture. En arrière-plan, j’écoute notamment Blue Oyster Cult, Secret Treaties. Ce sont des poèmes qui combinent vers et prose, dans un flux discontinu et pétri de maladresses. ![]() D’octobre à décembre 1987, je rédige un premier récit « complet » : Pyramides urbaines et cinémas antiques.. A la même époque, un essai poétique intitulé "Le mal-être" (perdu) ; puis une nouvelle : « 788 442 000 ». Enfin, un deuxième essai de récit, Syndromes de mort (perdu deux fois). En janvier 1988, j’écris une seconde nouvelle. « Sur le chemin du Maine ». Je me revêts d’une blouse blanche, m’identifiant au professeur Todd. J’écris beaucoup de poèmes à ce moment. Je me vois cependant moins comme un « poète » que comme un « écrivain ». Un texte (dont il ne reste que la page de titre) .est intitulé : Anecdotes : dix mille particules de perceptions et un flou orchestral. Vraisemblablement, c’est un projet de recueil, peut-être de poèmes. J’esquisse un projet de récit, Mother psychadelik, dont il reste la page d’introduction. D’avril à juin, j’entreprends un nouveau récit : (Je hurlais) Au-dehors de toute lumière. L’histoire est celle d’une rock-star qui s’enferme dans une pièce qui peut être sa loge et refuse d’en ressortir si fortement que la porte en vient à disparaître. Je prends le nom d’auteur « Edzer H. Lhist » à ce moment. ![]() En juin 1988, j’écris une série de poèmes en prose narratifs : « Maisons vides », « L’attente », « Le désert et les médecins »... Et j’entreprends une troisième nouvelle, plus élaborée que les précédentes : « Les choses de la vie ». Le projet du Sens des réalités se forme en deux temps. L’histoire d’Alain Merzin implose, peut-être sous l’influence de la lecture du résumé d’un film de Pasolini, Théorème, dans l’Officiel des spectacles (mais c’est assez incertain). Puis vient la dislocation du récit lui-même en une accumulation de récits adjacents. Au récit de Merzin succède la vision du désert et des débris d’histoire qui dérivent se délitent. Enfin, se dissine la vision politique d’un univers à la fois totalitaire et anarchique, « l’anarchie molle ». La notion était déjà présente dans Pyramides urbaines. C’est une période teintée d’une profonde tristesse qui se ressent dans les chapitres qui précèdent le printemps. L’écriture des dernières séquences est plus enjouée en revanche. ![]() En avril 1989, Ozzy Osbourne passe au Zénith en concert. A la basse, Geezer Butler. Mais mon horizon musical s’est considérablement élargi déjà. PYRAMIDES URBAINES ET CINEMAS ANTIQUESAinsi débutaient les rutilants ![]() Puis nous avons vécu les temps de l’aberration, Fixant le ciel autrefois Et ces jeux stupides et acerbes Et puis le silence revenait, ici un fantôme Te souviens-tu lorsque nous sommes Les portes les fenêtres et ces gens au Jeux de mort et le cercle est brisé Ta volonté est brisée laisse-moi Les cercles de flammes nous ont Puis, je crois qu’on ne pourra Combien avons-nous pleuré et Pourquoi avons-nous été La route était barrée par Et ceux qui avaient cherché le Telle une odeur Ce miroir Je t’aime Il y avait en cette époque des royaumes GALERIE |
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