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Article publié le 9 novembre 2014. oOo Encore la pluie qui montre son visage de temps mal foutu. Trop réveillée tambourine à la vitre dont la chaine grince dont le puits s’étend. Un âne est dedans la pensée qui se noie et se transforme en bulles on ne sortira pas. Il faudrait un piano pour imiter la pluie pour imiter le puits qui est une étendue dans laquelle on se noie. On doit imaginer le s’il ne pleuvait pas dans ce lieu où il ne pleut pas où les chameaux de l’écriture passent la pluie bossue bue. Et c’est dans ce désert bien rempli qu’on s’abreuve de sec en buvant les mirages palmiers et psautiers de la réalité qui est un puits sans fond. Il pleut déblatèrent les gouttes de pluie. On ne peut pas penser encore moins écrire : je pense qu’il pleut. La pensée de la pluie se noie dans un ruisseau qui travaille chez lui dans la chambre et au sec. Lieu paisible se tait, vertigineusement non inspiré Roger Giroux |
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