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![]() oOo Os blancs et abois blancs. Ciel osseux. C’est l’aube ce carquois du coude qui frôle un sol crayeux. L’os de sèche où picore un bec atermoyé s’accroche à ses barreaux bavards qui tergiversent. L’aube est huppe d’un drap lavé par sa blancheur oraculeuse d’ombre dissolue en brèche. La langue s’en bat l’œil des flancs plumés par l’aile d’un hiatus balbutié par les plis de la mer quand parler de la mer. Les os estocadés par le coude en civière blanchissent les ombres que font les falaises criardes du sens. Sont des mouettes le sens en question sont oiseaux. Noirs signes qui dessinent les aubes mal nées écrites sur le sec. Résurrection des eaux pour former l’armée d’aubes de chaque matin. Lignes-fentes rocheuses où s’écoule la pluie osseuse stalactites de tête ou s’accrochent les aubes-chauves-souris-mots sur un floc de guano. Pôles secs édifiant la chair des eaux coudées sur l’enrouement franchi par l’évidence étale où l’aube minuscule se ravage un sol où luisent les conniventes désertions.
Cette heure est un manteau de sécheresse
Giuseppe Ungaretti |
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