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Solstice d'hiver
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 Article publié le 31 janvier 2016.

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L’idée en boule, buisson plus ou moins ardent, nid d’épines que la pensée féconde déroule, avant de prendre son envol.

Déboule parfois une pensée neuve, éclairante, vraie saillie.

Idées, nuées ou flocons de neige ou de coton, maintien dans le ciel des idées vagues.

Le confort du froid, la conservation promise, le compromis, l’équilibre soi-disant fragile - mais tout équilibre est par définition instable - entre la part toujours belle faite aux parages et aux parades qui engagent les autres, les voisins et la part laide et fatale taillée à coup de serpe dans le concept qui divise.

Les haches sont violentes, axiales aussi. A double face, elles enjoignent qui les manie à la prudence du verbe. Alliance du bois et du fer dans la main des hommes.

Dans les mains de l’archer, le trait s’allie au vent, tremblement transmis au vent par la main qui ne tremble pas.

Tous nous dépendons de l’air que nous respirons, notre commune mesure, nous baignons en lui, l’aspirons et l’expirons, et sa qualité dépend de l’action de nous tous que la respiration sépare.

Ainsi tous les hommes dépendant les uns des autres dépendent en définitive de l’air qu’ils respirent.

Mais nous dans le cercle de l’air part en nuées assaillantes qu’il faut désunir.

Minéral et végétal en proportion variable nous maintiennent en vie. Même les roches respirent. La clé de voûte de Drame Nature ainsi serait l’homme.

L’homme assigné à résidence sur la Terre. Gangue d’effroi, véritable enfer ou lieu de paix et de prospérité.

Trop d’humains s’abouchent au néant qu’ils seront tôt ou tard.

La multiplicité des croyances, des dogmes et des partis pris n’égale pas la diversité effarante du vivant protéiforme qui dépend étroitement de l’eau et de l’air.

Au feu d’un soleil invaincu, je dis oui.

Matière-matrice que décline l’étant multiple. 354 après Jésus Christ, année funeste.

A la pureté des feux, je préfère l’eau courante. Le feu que j’aime réchauffe et cuit, salue le vent à venir qui apporte les pluies abondantes.

 

Jean-Michel Guyot

15 décembre 2015

 

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