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![]() oOo Lenteur foudroyante. Et la sensation abusive d’avoir trouvé l’éternité, Et votre absence sur la page, où tant d’aridité Éblouit comme une eau ensoleillée.
Cherchant à devenir intérieur aux matières du monde Et à y pénétrer, tout entier, s’abolir. La mer et son labeur de langue sur le livre Que lisent les vents, le creusage du sang.
Et les trous noirs du temps, Qui s’effectuent pupilles d’un voir dispersé En rouilles et écumes, poussé hors de soi, Pourtant s’y installant, peuplé de ce logis.
Lenteur comme de voir la route ensoleillée De vitesse et le mur où l’absence d’histoire Fonde ses végétaux, où le futur avait déjà Posé ses graffitis et ses jonctions interminables.
L’accident vital à la totalité, Dont l’approche se fait.
parfois la clarté dans le gris des pensées
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