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Article publié le 19 février 2017. oOo La courtoisie de tes pas de feu La brosse à reluire de l’aube, lumière mesquine Et signe d’espoir pour quelques-uns guettés par un sournois désespoir La chevelure du crépuscule a des relents d’automne, J’aime voir la forêt toute proche grelotter sous le vent Je songe alors à toi, Odin Les cheveux d’or de l’aube grisonnent si vite Entre chien et loup, c’est notre heure, amour Que tu vois là-bas, dressés entre les fiers épicéas Sur sa surface gelée, nous ne tardons pas à marcher, Pour les signes nombreux que nous souhaitons y laisser, Les signesprendront la couleur de tes yeux Changeants et fiers, ouverts à la chaleur qui fait tant défaut, Au printemps, la noirceur du petit étang nous stupéfie toujours, Comme s’il concentrait en lui toutes les couleurs endormies A charge pour nous d’en découvrir toutes les nuances au gré des champset des prés, Faisant halte vagabonde dans les prairies fleuries, Mais nulle étroitesse d’esprit alors, et que la vue est large et dégagée Regarde, une nuée de corbeaux entrave le ciel un instant, Par leurs cris, ils réveillent la terre, nous rappellent par leur noirceur Qui ponctuent à plaisir l’immense texte à écrire entre ciel et terre
Jean-Michel Guyot |
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