Muse indésirable
Nue follement pourtant
Avide de rhétorique
Dans tes plis, je me glisse
Sourdement
J’entends l’orage qui gronde
A l’horizon de tes seins pointus
Sourde à toute plainte,
Tu t’abîmes dans les délices
Chair ferme, chair molle,
Tout te va,
Autophage que tu es
Longuement, je suce les seins de l’aube
Que tu étreins face à la nuit qui s’absente
Doucement
Miel orangé coule en abondance le long des flancs
De la bête alerte
Que tu noies dans tes
Cris
Jean-Michel Guyot
31 mars 2017