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Article publié le 25 juin 2017. oOo Plane une brume sur le vélin vierge Dans l’encre sympathique, j’ai trempé ma plume d’or Ah tes larmes étaient brûlantes encore Au moment d’écrire cetteencore trop visible missive
Aussi me dis-je qu’à trop écrire La parole me manque Et je manque à la parole Dans l’un et l’autre manquement se dessine mon destin Qui est de ne t’aimer que de loin Dans la ferveur certes, la discrétion toujours Qui sied si bien aux écrits
D’un cri, je fais un petit chant d’oiseau Une mélodie fort sonore Entends comme la plume crisse Sur le parchemin enivré des cieux L’aronde n’a d’yeux que pour le moucheron Le poète d’yeux que Pour toi
Ainsi De chant en chant S’éploie Le multiple qui devise et divise A toi L’unique Qu’étreint le nombre Je dédie ce poème Runique
Gebo Wunjo Accompagnent Tes pas Sur la lande brumeuse Des mes écrits
Jean-Michel Guyot 15 juin 2017 |
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