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![]() oOo Théâtrale et angoissée d’avoir à hanter la scène la phrase se tient sur les béquilles optiques des doigts bagués de l’unique métaphore et s’interroge : où est le zircon surmontant la carafe du sens de l’histoire ? Quel matin devient la diva où le rouge-gorge tente sa nomination au concours d’opéra alors que son ombre seule et sans duvet a déclenché l’aria tout expérimental. Une pomme un rosier un acacia naissants n’ont-ils qu’un centre unique ? Alors que suavement saintement ils s’étoilent se portraiturant sur fond d‘indifférence ? Et chacun est nombreux froissement disparate au loto locutoire où se joue l’opéra où les étoiles font souffler les vents marins et buter les cailloux du vide interstellaire. Où est la beauté rapace de ce pire qui fond sur sa proie baroque et somptuaire au miroir qui est le cratère-podium de l’écrit du regard ? Où va le durillon divin au talon d’Héraclès de l’ego scriptor qui se croit pédicure et arpente la voûte plantaire qui est l’encrier de son pied Compostelle qu’il racle avec la coque évidée du trop plein ? Et le caca nerveux de la néoménie mène-t-il vers les donc du fédéral instant ? Théâtrale la phrase tire son chaland de mots et de valises pleines d’oripeaux albinos chiffonnés couleur d’un horizon artémisien tendu vers le lieu provisoire de fusion des monts neigeux et du diesel ongulé de la mer. Quand tout à coup le vieux grille-pain du matin fait sauter la tartine abusivement cuite et saturée d’odeurs harengères qui hèlent : viens bouffer c’est prêt. On fait sauter la page abusivement cuite de l’ordinateur que l’on éteint pour obéir à l’injonction de quitter une chaise pour un tabouret.
Quand il faut y aller faut y aller. Locution populaire |
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