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![]() oOo Que ceux qui, tentés par les sommets, ne jurant que par eux commencent par les gravir !
Enfant, j’ai tenu une lune rousse dans mes mains Papillons de nuit, follets, poudreux Y prirent leur envol
Doux parfum nocturne dansait à flanc de colline Dévalait les pentes herbues Envahissait les tipis endormis Sous le ciel étoilé
D’aucuns portent des montagnes en eux Lente montée en puissance des sommets enneigés Accoucheurs d’aigles
Chaînes de montagnes dansent dans le corps aquilin Montagnes planent dans les yeux perçants
Percent l’air raréfié, défient la pesanteur ailée Plumes s’abîment, s’habillent d’azur Versent dans toute l’étendue du corps-paysage Une note bleue d’une longueur presque infinie
Coups d’ailes-coups d’œil puissants rameutent les sommets Ubac, adret soudain pris de vertige Et demeure dans les brumes Le nid d’aigle
Jean-Michel Guyot 11 octobre 2019 |
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