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Article publié le 11 décembre 2005. oOo
"De mirer sa beauté"
"De mirer sa beauté" - Marquis de Santillana
Où vont mes yeux à l’aube, amie, comme un héron énamouré parmi les lys te suit par le songe et te hume. Maintenant ne va la solitude à la prairie, - ai-je dit - femme obscure et fleur odorante, éphèbe et colombe. Comme ce gibier brun (en vieux castillan) à celui qui chante le cœur et la blessure. Où se perd l’homme, amie, en nudité et ardeur d’amant.
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