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Article publié le 14 octobre 2013. oOo Sur mon bureau le phoque-presse-papier de mon ami jean disparu. D’une lourdeur à propos de la mort. Sur la banquise de la mort où j’écris sur le phoque-presse-papier que m’offrit mon ami. Le phoque lourd lorsque ma main le soulève c’est le poids de la main lourde de mon ami. Mon ami mort depuis. Le phoque-presse-papier de la mort fait banquise sur le souvenir de mon ami défunt qui écrivait mon cher Gilbert je pense à toi à ton bureau à tes poèmes je vais bien. Il n’allait pas très bien. Il m’offrit ce galet sculpté par un inuit acheté en voyage je ne sais plus où. Était-ce en Alaska ? ou en rêve habitué ? Main lourde la mort-phoque presse le papier où il couchait sa vie. Sa vie qui est depuis lourde sur mon bureau et m’aide en amitié à classer mes papiers. Ceux où je couche aussi comme sur la banquise de la vie Ma vie. Le mot phoque a depuis le poids de l’amitié que je prends chaque jour en main sur ma banquise où j’écris où je vis.
Les choses brodent l’ample monotonie des absences
Giuseppe Ungaretti |
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