Songe
Je m’étale émietté
me rebutent les cris profonds cette saison
l’encens des nuits archaïques rompt le silence nocturne
enivre en moi les voluptés interdites
ma foi est de boire
sur les commissures ton sourire
suivre l’odeur qui pousse à tes pas
et parvenir à saisir la nuit ensoleillée sur ta chevelure
innocente
ta pudeur emmaillote dans l’espace diaphane
ta peau ruisselante
J’appréhende à tâtonner le secret dans ta mouvance
oh ! m’entoure l’énigme comme ta présence
le souffle fabuleux du songe me hante
m’offre des délices licites en toi
dans une coupe de beauté fluide
et déferlent mes souvenirs
coulent et se plient
pénètrent en moi des mots rêveurs
dans l’espace transparent du rêve diurne