Parce que l’heure
tourne le temps à travers toi
quand l’air
brasse ta tête avec patience,
parce que les déraisons
ne sont pas un jardin génital
dont l’oeil pourrait
peut-être se repaître,
parce qu’enfin, toi
au milieu de ces abstractions,
tu tentes de rassembler (en vain)
l’ossature pulvérine de ta mémoire
et puis,
s’il faut ajouter un
gramme de drame,
puisque tu vis
cela, ça et là,
comme un épouvantail masqué
pour ressembler à une horloge
armée, prête à tuer,
alors tu définis
et tu t’entêtes à définir
nonobstant le carreau, nonobstant
le carrelage et l’électricité,
nonobstant l’eau courante,
la charpente désunie et
ses plans,
tu expliques nonobstant.