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![]() oOo à Francine
Se tient suspendue une valise noire. Remplie de voix bien mûres comme un porte-clés ou une horloge. C’est un arbre- couvent qui prie son parkinson et rangé des voitures pense qui pourrit. Le Mal est ici-bas. Le bien orthopédique met des fleurs séchées sur l’intention qui gît en plan sur son évier. Ou bien ce qu’on en pense au pied lit son courrier. Lourde de décalogue et de bêtes ardentes ou de journaux en frac et nous dedans. En sorte de l’ouvrir sans réveiller les morts. Plus souvent dits : les mots (pluriel d’est ici bas). Pendue à l’arbre crâne valise le porte manteau feuille à feuille pend au mot patère. S’enlise dans le Parthes mort de la cloison ou valise s’étend sur l’œil d’un rhinolophe : c’est un caniveau. Le poème froissé est comme un jus de cartes étiqueté bois-moi en sirop de serrure. S’envase au lac pendu la tête qui s’y planque ou guette un bruit d’horloge suspect d’être la cadence de ce temps. Ce qui pend est de biais est valise-aigle en vol qui pourrit est balise-pied-bot est suspens. Est annexe la langue où valse de complots le blanc-noir de conserve et le glouglou du sens. Le serpent ? Oh il n’a pas attendu ce moment pour regagner d’un seul bond sa valise qui est ignifuge : ni le condor la sienne qui l’est également. Charles-Albert Cingria |
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