La nature de la connaissance, c’est son caractère infini.
Lorsque l’écrivain-chercheur se met au travail, mû par la curiosité, mû par le désir d’investigation, c’est tout l’espace-temps qui s’ouvre.
L’espace-temps et son histoire.
L’espace-temps et son ontologie.
L’ontologie du monde.
Le cortex et ses innombrables régions se confondent avec la matière extérieure et ses caractéristiques sans cesse soumises à l’esprit spéculatif. Ce sont deux énigmes indissociables, deux énigmes dont le pouvoir de séduction est immense. Sans limite.
La boîte cranienne évolue concomitamment à l’extension du cosmos. Les deux semblent constituer un tout.
Le cortex originel se façonne, peu à peu, comme sculpté par le temps, par le vent.
Lequel des deux est le plus fascinant ? Enigmatique ?
Les zones d’ombre du cerveau sont peu à peu mises en lumière, tandis que de nouvelles apparaissent, dans toute leur opacité, tandis, aussi, que de nouvelles données permettent de mieux connaître, de mieux identifier la matière, un espace-temps, cependant, dont l’extension en cours conduit obligatoirement à de nouvelles spéculations. A de nouveaux essais de reconnaissance.
C’est donc la transcendance qui s’affirme, invisible et palpable à la fois, à travers tout ce qui vient d’être évoqué.
La science, c’est la littérature, c’est un roman cognitif inachevé, mieux, c’est une fiction cognitive inachevée.
Et la littérature, c’est la science, oui, ce sont d’incessantes et novatrices formes narratives qui naissent à travers l’esprit de recherche.