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Les Françaises
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 Article publié le 6 septembre 2020.

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Ce sont des âges mobiles ainsi que des insertions professionnelles polyvalentes, synonyme d’autant de disséminations corporelles, ce sont des tenues urbaines sans cesse subjectives et dévoilant une certaine discrétion pour ne pas dire contention, ce sont des assiduités qui s’accompagnent, souvent, des concepts de savoir-faire, d’accomplissement et de rectitude, ce sont des éducations, sous-jacentes, révélatrices de cette même retenue, un tempérament souvent tempéré, comme l’est encore le climat de la géographie française.
C’est une typologie en mosaïque, des cordes vocales régionales expulsées de silhouettes localement dessinées, d’un pays qui se met joliment en abîme, un style subjectif, donc, issu d’une nation, d’une beauté nationale.
Oui, les Françaises incarnent une beauté nationale.
Une beauté française.
Les mouvements, aussi, les mouvements, également, sont tempérés, ajoutant un surcroît de féminité, une présence comme étale.
Comme lénifiante.
Quant à la langue, quant au logos vernaculaire, il se répand abondamment de ces bouches qui développent sans fin leurs sensations, leurs impressions, leurs émotions.
Volontiers gibier ne demandant qu’à être garroté, les Françaises aiment ou suscitent la cour, cette interaction progressive faite de jeux, de revirements, d’attente... de capitulation.
Dans la préparation culinaire, dans la transmission du savoir, dans la garantie de l’ordre, au sein des soins et des secours, à l’intérieur des bâtiments administratifs, au coeur des enceintes de spectacle - qu’il s’agisse de la scène ou de tous ses métiers périphériques - , à travers les innombrables canaux d’information qui font se succéder leur plastique singularité, au sein des laboratoires de recherche, à l’intérieur des temples artistiques et de leur vaste superficie au centre de laquelle demeure, dans une posture suggérée ou choisie, leur nudité...
Emmanuelle Seigner...
Béatrice Uria-Monzon...
Florence Dauchez...
Maternelles, fraternelles... plutôt qu’autre chose...
Irrésistibles, sans doute, devant la caméra, en train de montrer les différentes facettes de leur intimité, moyennant rétribution, a fortiori salaire. Délicieuse mollitia qui absorbe l’attention, qui accentue le désir, qui dilate le manque.
La couleur de leurs yeux est aussi variable que le climat moderne.
La quiétude de leurs calculs n’a d’égale que la finesse de leur observation. Qui conduit à opter pour une autre stratégie.
Avant d’être, d’une façon ou d’une autre, largement enveloppé...

 

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