N’ai-je jamais joué en grand ? N’ai-je joué que sur écran ? Seul ou avec d’autres augures de la trop humaine aventure qui finit dans un cul-de-sac. A la fin on pousse le couac par manque de vocabulaire. Le silence des cimetières ne s’explique pas autrement. Nous y mourions depuis longtemps, mais par un supplément d’attente voilà que je m’expérimente une dernière fois pour tous. Salade ! Aberatio ictus ! Cendre ou momie, je me réveille ! Encore une de ces merveilles que la nature, en attendant je ne sais quel abaissement de sa puissance devant l’homme, m’inflige comme un petit somme précurseur de l’arrêt du cœur. Et pour proposition de chœur quatre minables personnages dont moi-même pourtant en âge de faire mieux que les Titans relativement aux parents. Mon action était légitime et pourtant je commets un crime ! C’est l’explication des tiroirs. Et je finis dans un mouroir avec un tuyau dans la bouche et dans l’air un produit tue-mouche économique et souverain. En écoutant, on n’entend rien. Ne tuez pas tous les insectes ! La mort est tellement infecte qu’il en faut pour tout nettoyer. Et pas besoin de les payer, sinon leur laisser nos dépouilles sans leur parler de votre trouille, des fois qu’ils entendent aussi de quoi sont faits tous nos récits. Tuez-les mais avec mesure, exactement comme on biffure pour que le texte soit exact au rendez-vous des artefacts dont nous peuplons les succursales de nos conquêtes coloniales.