Situons le poète...
Tant il est vrai que le crêpe
se vend mieux qu’une poignée de main,
sur la couverture d’un livre
beaucoup mieux qu’une franche poignée de main.
Avec un regard tout tristounet de poète
qui va faire un chef-d’œuvre,
oh ! que faire est indigne de tant de tristesse
et de savoir-faire !
On dirait qu’un coup de vent
va soudain l’arracher à sa rêverie,
par la fenêtre l’arracher définitivement
du quotidien qui le justifie,
et le jeter au loin
dans la cime d’un bouquet d’arbres
qui l’absorbera jusqu’à ce que ses fleurs
ressemblent à ses fleurs.