Modernité
Aimer la vie
ou
pas...
Tradition et modernité
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris — autrement dit généralement pour ceux qui contemplent leur nombril — la RAL,M, depuis le numéro 81 d’octobre 2012, essaie de construire une série.
Sur les conditions d’existence :
Octobre/décembre - Nº 81 - Superstitions
Janvier/mars - Nº 82 - Modernité, aimer la vie ou pas...
Avril/juin - Nº 83 - Pétainistes endormis
Sur la et les question(s) d’écrire :
Juillet/septembre - Nº 84 - Hypertext is NOT text
Octobre/décembre - Nº 85 - Publication On Demand... de l’auteur.
Une fois fait le tour de ce programme, on pourra le refaire, se réservant la possibilité d’en améliorer la circonférence, et ainsi, chemin faisant, construire quelque chose qui n’ait rien à voir avec le cordon ombilical ni avec l’avarice cher à ces cœurs.
Ici, nous abordons la question de la modernité. Mais pas sans la tradition. Cela va de soi !
La Tradition, voix polysémique, retient la connaissance et l’alimente infiniment. Évidemment, toujours à cause des nombrilistes, on nous a sucré le plagiat qui était, jusqu’à ce que l’avarice des gens de Lettres s’en mêle, le meilleur moyen de retourner la tradition dans sa bouche.
La Modernité, grosso modo, se passe de l’obligation de créer des objets, et se tourne, comme la langue, mais dans l’action, laquelle confine non pas à l’éthique, masque des nombrils, mais à l’esthétique qui, comme son nom l’indique, ne cache rien. Grosso modo…
Voici donc ci-dessous ce que nous proposons à l’esprit pour le situer dans notre tentative de créer du texte avec tout le monde, et ce malgré l’activité sudoripare de ceux qui ne finiront jamais de se voir alors qu’il n’y a rien à voir de ce côté du texte. Passons…
Trame...
Idéogramme à insérer dans un poème sur... l'humanisme.
Exemple de confusion provoquée par un esprit... raisonnable et raisonné... aux antipodes de la poésie.
Partant d’une œuvre moderne...
« L’acte surréaliste le plus simple consiste, révolvers aux poings, à descendre dans la rue et à tirer au hasard, tant qu’on peut, dans la foule. » |
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« Je cherche l’or du temps. » |
Un plongeon étroit dans le robinet du vice du consentement :
Après tout, faute de pouvoir se donner la morale et les valeurs dont il a clairement senti la nécessité, on sait assez que Breton a choisi l’amour. Dans la chiennerie de son temps, et ceci ne peut s’oublier, il est le seul à avoir parlé profondément de l’amour. L’amour est la morale en transes qui a servi de patrie à cet exilé. Certes, une mesure manque encore ici. Ni une politique, ni une religion, le surréalisme n’est peut-être qu’une impossible sagesse. Mais c’est la preuve même qu’il n’y a pas de sagesse confortable : « Nous voulons, nous aurons l’au-delà de nos jours », s’est écrié admirablement Breton. La nuit splendide où il se complaît, pendant que la raison, passée à l’action, fait déferler ses armées sur le monde, annonce peut-être en effet ces aurores qui n’ont pas encore lui, et les matinaux de René Char, poète de notre renaissance. (Albert Camus - L’homme révolté - Surréalisme et révolution)
Renaissance ? Tiens, tiens... sans compter que le charisme (deuxième période) a fait des siennes dans la poésie française.
Les œuvres complètes d'Albert Camus sont disponibles gratuitement [ici] (sous réserve de ne pas résider en Europe).
Intermèdes...
Où des auteurs peuvent adhérer au sujet proposé ici, mais sans obligation...
Nouveautés chez :
144 nouveaux articles publiés dans les rubriques suivantes:
Equipe rédactionnelle
Chaque lundi - la fréquence hebdomadaire est entretenue par Daniel Aranjo, Enrique Arias Beaskoetxea, Francisco Azuela, Luis Benítez, Gilbert Bourson, Jacques Cauda, Patrick Cintas, Daniel de Cullá, Jean-Paul Gavard-Perret, Jean-Michel Guyot, Pascal Leray, Santiago Montobbio, Benoît Pivert, Stéphane Pucheu, Jesús Quintanilla Osorio, Jorge Arturo Quintanilla Penagos, Rolando Revagliatti, Stéphane Tomasso, Carmen Vascones, Pascal Uccelli, Robert Vitton - et le groupe Personæ (hétéronymes de Patrick Cintas).
Pascal Leray - Catalogue du sériographe >>
Goruriennes - de Patrick Cintas >>
Autres essais de Patrick CINTAS
Hypertext is NOT text
La calbombe céladone de Patrick CINTAS
Sarkozy, Gentil, entre chien et loup
Marvel - [in "Marvel & Arto"]
5 - Gor Ur - MARVEL IV - Poursuite, ce bonheur
Mazette et Cantgetno - [in "Mazette & Cantgetno"]
Mazette et Cantgetno – ACTE XX et dernier - Droits de l’homme, au viol !
Mazette et Cantgetno – ACTE XIX
Mazette et Cantgetno – ACTE XVIII - Avec Marcela Iacub
ACTE XVII
ACTE XVI
L’honneur au clou Actes XI-XV Mazette et Cantgetno
ACTE XV
ACTE XIV
ACTE XIII
ACTE XII
ACTE XI
Choix de poèmes (Patrick Cintas)
Je ne cherche pas, je trouve
Eux et moi
Idéogramme à insérer dans un poème sur... l’humanisme.
L’homme en valise
L’habile singerie de l’homme
Goruriennes (Patrick Cintas)
C’est têtu, les choses...
Des fois que je touche la fibre et non pas le cœur
Ce que c’était, les clopinettes...
Exister avec au moins une chance d’en témoigner
Sinon, j’serais devenu autre chose...
On peut pas être tous riches. Ni tous pauvres...
Cet univers qui me donnait pourtant la parole
De mon temps, on imitait les héros, pas les vendeurs
Je paierai une fortune pour que tu te donnes en spectacle
L’indice de pénétration
Le trottoir est un océan de pas et d’ordures
Même ma porte est un enfer
Jornadas (Patrick Cintas)
Un Papa que nieve
Si tuviera cetro…
Falsos amigos pero qué muy falsos
Son poco encantadores sus labios
Muchedumbre del banquillo
La verdad y su baba
Sitio de los seres
Círculo de los herederos
El patio a distancia
El poder
Al escondite
Colada
Espace de Gilbert Bourson >>
L’inconnu sans ami de Jean-Michel Guyot >>
Lettres vagabondes de Benoît Pivert >>
Le zinc de Robert Vitton >>
Produire du sens de Stéphane Pucheu >>
Espace de Daniel de Cullá >>
Espace de Rolando Revagliatti >>
Espace de Santiago Montobbio >>
Espace de Jean-Paul Gavard-Perret >>
Autres espaces
Ces auteurs ont bien voulu animer des espaces plus proches de leurs préoccupations que le sommaire de la RAL,M toujours un peu généraliste. Ces espaces constituent du même coup le coeur de la revue et leurs projets respectifs nous rapprochent nettement d'une revue qui serait pleinement assumée.
Espace de Valérie Constantin >>
Courts-métrages de Valérie Constantin
TRAUMA I
Espace de Nicolas Zurstrassen >>
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La spirale de Margo Ohayon >>
Autres auteurs
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- Roman, nouvelle - Patricia LARANCO >>
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Suites...
L'homme en valise
Les œuvres complètes d’Antonin Artaud s’ouvrent sur trois textes qui la cernent en même temps qu’elles les libèrent de toute nécessité de repère avec la mort.
Le Préambule écrit « dès que Gaston Gallimard eut proposé à Antonin Artaud de publier ses œuvres complètes. »
Moi poète j’entends des voix qui ne sont plus de ce monde mais du côté de l’agonie.
Car là où je suis il n’y a plus à penser.
La liberté n’est plus qu’un poncif plus insupportable que l’esclavage.
L’Adresse au Pape, nouvelle mouture, Artaud se proposant de « joindre à chaque tome telles pages qu’il aurait tout spécialement écrites pour les mêler aux textes datant d’un passée qui lui paraissait des plus lointains. »
1º Je renie le baptême.
2º je chie sur le nom chrétien.
3º je me branle sur la croix de dieu (mais la branlette, Pie XII, n’a jamais été dans mes habitudes, elle n’y entrera jamais. Peut-être devez-vous commencer à me comprendre) :
4º C’est moi (et non Jésus-christ) qui ai été crucifié au Golgotha, et je l’ai été pour m’être élevé contre dieu et son christ,
Parce que je suis un homme
Et que dieu et son christ ne sont que des idées
Qui portent d’ailleurs la sale marque de la main d’homme ;
Et ces idées pour moi n’ont jamais existé.
L’Adresse au Dalaï-lama, autre nouvelle mouture « récrite pour les mêmes raisons que l’Adresse au Pape. »
J’ai à vous dire que vous, lamas, des Indes, de la Chine, de la Mongolie, et du Thibet,
Etes tous des saligauds,
Yogi en plus
Et gourus foutus.
Vous n’avez pas de glotte en bouche, mais rien qu’un cu dans le cerveau.
Les dissertations d’Albert Camus ni les promesses échevelées de Char n’y changeront rien : l’homme est mort.
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Je ne cherche pas, je trouve
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L'habile singerie de l'homme
« Ce qui chagrine, ce n’est pas de quitter la vie, mais de quitter ce qui lui donne un sens. » |
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« Une grande ferveur pensante et surpeuplée portait mon moi comme un abîme plein. » |
« Génie précoce foudroyé à l’âge de vingt ans par une fièvre typhoïde, Raymond Radiguet (1903-1923) a pourtant le privilège d’appartenir au panthéon des Lettres françaises. Son premier roman lui assure la célébrité dès sa parution. Porté par un succès de scandale, Le Diable au corps ne doit pas faire oublier l’ensemble d’une production également remarquable : poèmes, pièces de théâtre, articles, essais, contes, nouvelles et romans - œuvre d’une vie tout entière vouée à la littérature. Tant son talent que sa personnalité lui ont valu l’estime et l’amitié de l’avant-garde
artistique de l’époque : Max Jacob, Jean Cocteau, Joseph Kessel, Erik Satie, Francis Poulenc, Constantin Brancusi ou Pablo Picasso... »
« … estime et l’amitié de l’avant-garde artistique… » Le Centre National du livre, dont le directeur est aussi capable d’affirmer que Houellebecq est l’équivalent contemporain de Sartre, n’y va pas non plus de mainmorte au sujet des lettres retrouvées (tu parles !) de celui qui « a eu une vie très brève mais tout entière placée sous le signe de la littérature, comme en témoigne » l’ouvrage qui lui inspire ces banalités toutes commerciales.
Artaud, dans son Bilboquet, est moins sommaire sur ce « petit romancier » :
« J’ai rarement lu un roman aussi cyniquement niais que celui de Raymond Radiguet. Toute l’habile singerie de l’homme s’y trouve collectée. C’est comme une maturité en raccourci. Cette jeunesse dont il se targue, comme M. Radiguet s’il le pouvait la jetterait par-dessus bord ! Elle est pourtant son unique charme. Raymond Radiguet excelle à utiliser ce petit filet de talent que la nature lui a donné. Avec une précocité remarquable il a appris à isoler son talent de tout ce qui n’était pas lui. Il a su digérer deux cents volumes, et que ces volumes lui profitassent, sans le moins du monde l’incommoder. Mais tout de même
la matière est trop mince. Ses sentiments sont bien d’un garçon de dix-sept ans, et M. Radiguet n’est tout de même pas si habile que sa sécheresse ne paraisse boursouflée. Les sentences sérieuses qui tombent de sa plume sont toujours gentiment ridicules. M. Radiguet a beau faire il ne masquera pas le lymphatisme de sa pensée, qui provient de son extrême jeunesse, ce défaut de densité, de substance à quoi supplée Rimbaud par une certaine pression intérieure que tout le monde ne peut pas posséder, et on ne remplace pas, n’est-ce pas, l’expérience.
Cette faculté de ne rien dire de ce qui ne doit pas être dit supplée en une certaine manière chez M. Radiguet au talent pur. Elle lui permet de trouver quelques images vraies qui font le relief de son texte. Les pages sur la capture de la folle sont comme la première ébauche d’un certain genre de littérature directe où la matière même de la pensée semble se dénuder.
Ce roman donc ne fera double emploi avec aucun autre. Il est par certains côtés un document.
Or Radiguet se mêle de critique théâtrale. La désinvolture avec laquelle ce gamin juge parfois des gens et un genre qui le dépassent révèle en un autre sens l’enflure de son caractère, sa ridicule vanité. »
Simple confrontation de l’absolument moderne avec les gentilhommeries des cercles concentriques du pouvoir : singerie, sentences, boursoufflures, gentil ridicule, défaut de densité (condensare, dit Pound), lymphatisme, faculté de ne rien dire, désinvolture, enflure, vanité… On se croirait au Printemps ou en maison, et même au marché.
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L'étranger (aliène) Psychologie de l'injection causale
Poème-essai publié dans L'Ancrage (Pittsburgh - automne 2006) puis dans ACTOR en septembre 2010 :
Les nations pédagogues l'emportent toujours sur les courants doctrinaux qui la traversent ou tentent de l'atteindre depuis d'autres territoires. Il n'est pas difficile de comprendre sur quoi reposent ces courants vectoriels : leurs tentations, leurs convoitises, leurs aspirations, leurs exigences, etc., ne sont pas en cause ici. Pas plus que leurs moyens doublés le plus souvent de cruauté, d'actes désespérés, d'abus inacceptables et de pratiques algiques aux masques rituels ; la littérature quotidienne, dont les fins sont prospères et promises à plus de triomphes encore, ne se prive pas d'en dramatiser, selon d'ailleurs des règles toutes goebbelsiennes, les évènements croissants et la constance délétère. Les nations pédagogues, dont les visées ne sont pas, en comparaison, forcément respectables, suivent plutôt le fil des convictions conçues commes les échelons d'une croissance logique rigoureuse ; et quand la rigueur vient à manquer, on fait alors appel à des intentions difficilement contestables...
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Hypertext is NOT text
En prévision du nº 84 de la RAL,M
à paraître en juillet/septembre 2013
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The computer world is not just technicality and razzle-dazzle. It is a continual war over software politics and paradigms. With ideas which are still radical, WE FIGHT ON.
Project Xanadu is a much-misunderstood initiative to create a different kind of computer world, based on a different kind of electronic document. (Conventional electronic documents - PDF, Word, HTML - simulate paper and are built around the concept of printout. Xanadu documents go where no printout can.)
CONCEPT :
Flying pages ! Deep interconnection ! Parallel intercomparison ! All content connected to its original sources ! And much more.
Essais de Patrick Cintas [...]
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Une analectic song...
Eux et moi
[... On ne comprendrait rien à ce livre sans moi (Jo. Manna). Je tiens à préciser tout de suite que je n’éprouve rien devant l’art ni la littérature. Les religions et autres spiritualismes sont de vulgaires superstitions bonnes pour les débiles mentaux et la politique me fait profondément chier sauf quand elle pratique le terrorisme et le sabotage des biens privés et communs. Je ne suis pas un homme de science, et je ne suis donc pas capable de pratiquer la philosophie, mais j’ai une bonne conscience de ce que cette constante intéraction de la pensée avec l’espace apporte à cette humanité qui préfère les jeux et les rôles qu’ils emploient de préférence. Comme on le voit, je ne suis pas un néantiste superficiel. Simplement, mon cerveau manque de capacités et j’ai du mal à suivre ce qui ce passe vraiment malgré tout ce qui ne se passe pas sans occuper l’esprit à des babioles publicitaires et prosélytiques. Ce qui n’est pas une raison pour moi de charlataniser la poésie. Je m’préfère en journaliste inquiet. Allez au diable !
Un micro et un morceau de craie, voilà de quoi j’ai besoin pour dire ce que j’ai à dire. Arrêtez de m’emmerder avec vos prières et vos lamentations. Bien sûr que de la morale, il en faut quand on veut se faire aimer. On ne peut pas prétendre rester seul jusqu’à la fin. Ce que je partage avec vous c’est en effet des superstititions en tous genres, des idées sur ceci et cela et même quelques objets qui n’déparaillent pas vraiment si je m’retiens de les bousiller. Mais ce n’est que du partage, au mieux des moments que de toute façon on aurait perdus avec le reste. Je n’imagine même pas un savant pur pas plus qu’un philosophe aussi sec qu’une horloge. Je m’coltine un peu avec vous, mais un peu seulement. J’ai l’béguin pour ce truc qui n’ira pas plus loin que l’désir. Ça m’rend fou à force d’y penser. Un objet inouï qui aurait un sens que j’peux même pas soupçonner à l’heure où j’vous parle. Vous pouvez aller au diable ! Juan Vicarenix peut aller au diable ! Malcolm J.Lewitt peut aller au diable ! C’n’est pas moi qui vous suivrais !
Poésies de Patrick Cintas [...]
La fin de tout
ou
... de rien
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Travaux d'approche d'un T&P 82 et d'un RALMag 7 (à paraître — en numérique — en avril)
Ci-dessous le T&P 81 (sélection de textes parus dans la RAL,M 81) et le RALMag 6 (moments remarquables mis en ligne dans le courant du trimestre)
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« If you want to know all about Andy Warhol, just look at the surface of my paintings and films and me, and there I am. There's nothing behind it. » - Andy Warhol.
TRAUMA I
Court-métrage de
Valérie Constantin
Voici le premier épisode d'une série de courts-métrages composés par Valérie Constantin. Pas moins de 200 images (tableaux) forment la trame de cet acte introductif au TRAUMA. Pourtant, ce n'est pas la cinétique qui construit cette narration. Le mouvement n'est pas la clé du mystère de soi. Ce qui s'ajoute au récit, c'est le temps, d'où sans doute le choix d'une bande sonore. D'autres épisodes suivront, dans la même veine à prédominance esthétique. Ici, pas de leçon à retenir. C'est un monde, de ceux qui s'exposent au regard, et non pas un manuel de comportement. Personnellement, je propose la boucle. Jusqu'à épuisement. Et suite. - Patrick Cintas.
Voir le film TRAUMA I [...]
GORURIENNES
Penser avec le dieu que vous aimerez haïr...
Patrick Cintas
Ubu en Ukraine
Un Capitaine (arrivant) — Sire Ubu, les Russes attaquent.
Père Ubu — Eh bien, après, que veux-tu que j’y fasse ? ce n’est pas moi qui le leur ai dit. Cependant, Messieurs des Finances, préparons-nous au combat.
extrait...
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Vos feuilletons...
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3ème de la série [Les zombies d’Heliatkal] |
Au vu de l’abondante littérature produite ces dernières années, le lecteur d’aujourd’hui ne peut qu’être convaincu d’une chose : les morts-vivants seraient un mythe, une fantaisie née de l’imagination malsaine des cinéastes, en particulier. C’est faire peu de cas des habitants d’Heliatkal qui ont eu affaire, il n’y a pas si longtemps, à un phénomène de résurgence des morts qu’on a pu reconstituer grâce au témoignage d’habitants rescapés. Qu’ils en soient, au passage, chaleureusement remerciés.
Le village avait été bien éprouvé déjà par la guerre de Myrolésie. Les combats avaient fait rage des mois durant sans qu’aucun vainqueur ne se distingue. Et puis la paix était revenue on ne sait trop comment.
Les gens d’Heliatkal ne voulaient pas se souvenir de la guerre. Pourtant, partout autour du village il y avait des charniers et des fosses.
Un soir, un jeune couple d’amoureux...
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Pour en savoir plus, visitez aussi l’ [espace de Pascal Leray]
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Patrick Cintas
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5ème épisode de Gor Ur III [MARVEL IV - Poursuite, ce bonheur] |
Comme tous les papas, avec ou sans enfant, Ulysse Hightower avait un papa. Celui-ci ignorait combien d’enfants il avait. Il s’appelait Sartoris Hightower. Il était retraité de l’US Army. Il voyageait en automobile, couchait dans les meilleurs hôtels et fréquentait des filles plutôt que des femmes, quoiqu’il lui arriva de rencontrer des âmes sœurs à l’occasion des congrès auquel il participait pour améliorer un mental passablement dérangé par les opérations de guerre. Il n’avait jamais été blessé
autrement.
Ulysse lui annonça par courrier qu’il avait quitté la police pour s’engager « enfin » dans une voie plus gratifiante. Maintenant, il travaillait pour la Compagnie des Icebergs. Il n’était pas encore « véritablement » embauché, mais c’était « presque fait ».
« J’espère, concluait-il, que tu te portes toujours bien et qu’aucune femme n’est en train de dévorer ce qui reste de ma part d’héritage. »
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Pour en savoir plus, visitez aussi TÉLÉVISION le [site perso de Patrick Cintas]
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Vos revues...
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Janvier/mars - Nº 82 |
Modernité, aimer la vie ou pas... |
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Juillet/septembre - Nº 84 |
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